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L'âme pendue
L’ombre obstruée sous la lumière obscure
De l’être écorché dès ses piètres augures
Berce toujours le silence doucereux
De son rythme engourdi et disgracieux.
Les secondes s’écoulent et deviennent
Des heures, et le cadavre purulent
Rongé par la providence quotidienne
Se délite en nauséabonds fragments
Emportant dans sa chute meurtrière
Les douces mémoires du jeune et sa mère,
Et, les membres ballants et détendus,
Les vivants s’effondrent pour l’âme perdue.
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